mercredi 20 janvier 2010

THEATRE > DIMANCHE 28 FEV. 2010 / Festival LES CAILLANTES / BRASSY (58)

> LES BONNES (Jean Genet) par la Compagnie Idem Collectif
Mise en scène et jeu : Elisabeth Hölzle, Laure Mathis, Aline Reviriaud et Hortense Monsaingeon 
Jean Genet écrit Les Bonnes en 1946. Il rencontre Louis Jouvet et lui soumet une première version des Bonnes. Jouvet montera la pièce, après remanie-ments, le 19 avril 1947, au théâtre de l’Athénée. La création des Bonnes représente dans l’itinéraire de Genet un moment très particulier : son entrée officielle en littérature. 


« Genet me rejoint dans le petit square de l’Hôtel de Ville, sur la berge de la Seine où je continue Les Cloches de Bâle. “Pardon, dit-il en arrivant. Je vou-lais mettre en train une idée de pièce qui m’est venue cette nuit : deux bonnes jouant dans leur chambre à Madame et à la bonne, l’une finirait par tuer l’autre“. Croyant deviner mon regard : “Tu penses aux soeurs Papin ?… Non, rien à voir. — En tout cas, tu n’es pas gêné par l’unité de lieu, toi : la cellule de prison (Haute Surveillance), la chambre des bonnes…! — La chambre des bonnes, ça pourrait être le titre. — Non, le titre qui s’impose c’est Les Bonnes, tout simplement. Le mot prend toute sa force d’exclusion… On disait à la mai-son: Où sont les bonnes ?… Que diront les bonnes ? Monde à part.“ »
Conversation de François Sentein avec Jean Genet, le 8 septembre 1943

Lieu : Festival LES CAILLANTES / BRASSY
Représentation chez l'habitant à 15h00

Organisation :  Association Clin d'Oeil / clindoeil.brassy@free.fr

Tél : 03 86 22 23 33


Compagnie Idem Collectif . "En créant Idem Collectif, nous voulons nous questionner sur nos désirs d’actrices. Notre envie est d’expérimenter le travail sans metteur en scène, d’être à la fois « au-dedans » et « au-dehors ». Nous nous dirigeons les unes les autres et nous élaborons un espace, une forme, en nous basant essentiellement sur le texte, sur son énergie, sur sa musicalité. « Trouver l’endroit de la parole », c’est-à-dire, en tant qu’interprètes, chercher cet endroit dans les corps et, ensuite, chercher où placer ces corps dans l’espace.
Nous choisissons des trajectoires précises qui correspondent à différentes énergies de parole.L’espace s’articule alors en fonction d’une musicalité. Le « son fait sens ».
Nous interrogeons le sens en partant du son, nous explorons l’oeuvre en questionnant ses sonorités.

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