jeudi 18 février 2010
mardi 9 février 2010
Quelques sites ou blogs internet de nos partenaires, des acteurs culturels ou en lien avec Jean Genet
Centre Régional du Livre en Bourgogne - Dijon
www.crl-bourgogne.org
Téatr'éprouvette - Corbigny
www.theatreprouvette.fr
Clin d'Oeil - Brassy
http://clindoeil.brassy.free.fr
Parc Naturel Régional du Morvan - Saint Brisson
www.parcdumorvan.org
Maison du Patrimoine Oral - Anost
www.mpo-bourgogne.org
Cinéma - Anost
www.anost-cinema.fr
Galerie Nükö Za - Dijon
www.nukoza.com
Cinéma L'Etoile - Saulieu
http://etoilesaulieu.free.fr
La Tribu d'Essence
www.latribudessence.fr
Ville d'Avallon
www.ville-avallon.fr
Ville d'Ouroux en Morvan
www.ouroux-en-morvan.com
Ville de Lormes
www.morvan-des-lacs.com
Ville d'Autun
www.autun.com
Ville de Chateau-Chinon
www.ville-chateau-chinon.fr
Ville de Luzy
www.mairie-luzy.fr
En relation avec Jean Genet :
http://jeangenet.pbworks.com
Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine (IMEC)
www.imec-archives.com
Idem Collectif
www.idem-collectif.org
mercredi 3 février 2010
INTERVIEW DE ALEXANDRA BOURSE > JOURNAL DU CENTRE - 02/02/10
UN HOMMAGE LEGITIME par Céline Chouard
Alexandra Bourse vit dans le Morvan. La jeune normalienne a découvert Jean Genet en s'intéressant de plus près à la destruction de l'identité.
Nivernaise - elle vit à Gouloux - Alexandra Bourse, normalienne, a découvert Jean Genet en écrivant son mémoire de Master 2 (après l'agrégation) sur l'auteur élevé à Alligny en Morvan. La jeune femme, qui a fait une classe prépa au lycée Carnot à Dijon, L'Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines, a obtenu Capes et Agrégation et prépare une thèse. Elle enseigne à l'Université de Paris.
Pourquoi avoir choisi Jean Genet ? : je le connaissais de nom. J'avais vu la pièce Les Bonnes à Lyon en 2006 dans une mise en scène novatrice : les bonnes étaient jouées par des hommes. Je m'intéressais alors aux études de genre, très prisées aux Etats-Unis entre la masculinité et la féminité.
Comment avez vous travaillé ? : J'ai travaillé plutôt sur les romans. J'ai travaillé sur l'exil intérieure, sur l'idée de mise en scène de la déconstruction de l'identité. j'ai mis Jean Genet en parallèle avec une actrice française des années 50, Claude Cahun, qui travaillait sur des pratiques de travestissements.
Comment appréhende t-on Genet ? : Vous êtes perturbée par Genet. Tout ce qui peut paraître sale et abject prend une noblesse incomparable. Il a sans doute lu Baudelaire pour faire ainsi de l'or avec de la boue. La lecture est dérangeante mais touchante. C'est le poète des déshérités.
Que représente Jean Genet aujourd'hui ? : Son oeuvre a quelque chose à dire. C'est vrai que l'on ressort plus riche, avec une vraie vision différente de la société.
L'année Jean Genet en Morvan peut-elle apporter quelque chose de nouveau ? : Cette manifestation lui rend justice. Je suis effarée de voir qu'à Alligny en Morvan il n'y a qu'une petite plaque sur la maison où il a vécu et rien d'autres autour de l'auteur.Cette année devrait faire bouger les mentalités, créer une ouverture d'esprit.
Avez-vous lu autres choses que ses romans ? : La curiosité m'a, en effet, poussée à lire ses pièces de théâtre, ses poèmes - le condamné à mort est magnifique -, ses essais. J'ai en projet de produire quelque chose sur Jean Genet.
Retrouvez Alexandra Bourse le 26 février à 20h à l'hôtel de Ville de Avallon pour sa conférence sur Jean Genet, pour une poétique de l'exil.
COMPTE-RENDU > CONFERENCE DE PRESSE du 22/01/10 avec le site d'information GENSDUMORVAN.FR
Le vendredi 22 janvier s'est tenu le lancement et la conférence de presse de l'Année Jean Genet qui se déroulera tout au long de l'année 2010 sur le Morvan.
Beaucoup de monde, des anonymes, des amoureux du Morvan, des écrivains comme Jean-Pierre Renault, Albert Dichy ou Gérard Oberlé, des politiques qui ont joué le jeu (voir la vidéo sur le site gensdumorvan.fr) et du soleil. Cette année commence bien.
« La liberté, mesdames, messieurs, n'a pas toujours les mains propres ; mais quand elle n'a pas les mains propres, avant de la passer par la fenêtre, il faut y regarder à deux fois »: c'est Malraux que Catherine Boskowitz, directrice de l’agence culturelle du Parc du Morvan, coordinatrice de l' Année Genet en Morvan, avait convoqué vendredi 22 janvier à Saint-Brisson, pour le lancement officiel des manifestations célébrant le 100e anniversaire de la naissance de l'écrivain qui vécut ses 13 premières années à Alligny-en-Morvan. ..."
Lire la suite sur : http://www.gensdumorvan.fr/actualites/malraux-convoque-a-louverture-de-lannee-genet-en-morvan.html
Beaucoup de monde, des anonymes, des amoureux du Morvan, des écrivains comme Jean-Pierre Renault, Albert Dichy ou Gérard Oberlé, des politiques qui ont joué le jeu (voir la vidéo sur le site gensdumorvan.fr) et du soleil. Cette année commence bien.
« La liberté, mesdames, messieurs, n'a pas toujours les mains propres ; mais quand elle n'a pas les mains propres, avant de la passer par la fenêtre, il faut y regarder à deux fois »: c'est Malraux que Catherine Boskowitz, directrice de l’agence culturelle du Parc du Morvan, coordinatrice de l' Année Genet en Morvan, avait convoqué vendredi 22 janvier à Saint-Brisson, pour le lancement officiel des manifestations célébrant le 100e anniversaire de la naissance de l'écrivain qui vécut ses 13 premières années à Alligny-en-Morvan. ..."
Lire la suite sur : http://www.gensdumorvan.fr/actualites/malraux-convoque-a-louverture-de-lannee-genet-en-morvan.html
mercredi 27 janvier 2010
MANIFESTATIONS PROGRAMMEES SUR LE TERRITOIRE DU MORVAN
2010, le Morvan fête le centenaire de la naissance de Jean Genet.
Ca y est c'est parti! Le Parc naturel régional du Morvan a ouvert l'année JEAN GENET lors de la conférence de presse qui s'est déroulé le vendredi 22 janvier à 15 heures à la Maison du Parc à Saint-Brisson (58) en la présence de Christian PAUL, Président du Parc du Morvan, de Christian DE LAVERNEE, Préfet de la Région Bourgogne, Préfet de Côte d’Or, de Albert DICHY de l'IMEC et grand spécialiste de Jean Genet.
Ca y est c'est parti! Le Parc naturel régional du Morvan a ouvert l'année JEAN GENET lors de la conférence de presse qui s'est déroulé le vendredi 22 janvier à 15 heures à la Maison du Parc à Saint-Brisson (58) en la présence de Christian PAUL, Président du Parc du Morvan, de Christian DE LAVERNEE, Préfet de la Région Bourgogne, Préfet de Côte d’Or, de Albert DICHY de l'IMEC et grand spécialiste de Jean Genet.
Poète et romancier, Jean Genet, né en 1910, enfant de l’Assistance publique, a passé les treize premières années de sa vie à Alligny-en-Morvan, Nièvre.
Tout au long de l’année 2010, expositions, lectures, représentations théâtrales, publications, performances, débats seront autant d’événements, autant d’échos vivants et créatifs dont le Morvan pourra s’enorgueillir à travers une programmation sur tout le territoire, proposée par différents artistes et associations du Morvan et coordonnée par l’Agence culturelle du Parc du Morvan.
> VENDREDI 12 FEVRIER / 19h00
SEMELAY (58) - Café Restaurant Le Clos de la Bussière / CINEMA
« Genet à Chatila » de Richard DINDO, suivi d’un débat en présence du réalisateur
organisation : TéATr’éPROUVèTe // 03 86 20 05 17
> VENDREDI 26 FEVRIER / 20h00
« Genet à Chatila » de Richard DINDO, suivi d’un débat en présence du réalisateur
organisation : TéATr’éPROUVèTe // 03 86 20 05 17
> VENDREDI 26 FEVRIER / 20h00
AVALLON (89) - Hôtel de Ville, Salle des Maréchaux / CONFERENCE
« Pour une poétique de l’exil » par Alexandra BOURSE
organisation : Ville d’Avallon // 03 86 31 65 14
> SAMEDI 27 FEVRIER / 15h00 et 18h00
DIMANCHE 28 FEVRIER / 15h00
« Pour une poétique de l’exil » par Alexandra BOURSE
organisation : Ville d’Avallon // 03 86 31 65 14
> SAMEDI 27 FEVRIER / 15h00 et 18h00
DIMANCHE 28 FEVRIER / 15h00
BRASSY (58) - Festival LES CAILLANTES / THEATRE
« Les Bonnes » de Jean Genet par la Compagnie IDEM COLLECTIF
organisation : Clin d’œil // 03 86 22 23 33
« Les Bonnes » de Jean Genet par la Compagnie IDEM COLLECTIF
organisation : Clin d’œil // 03 86 22 23 33
> DIMANCHE 21 MARS / 15h00
ALLIGNY EN MORVAN (58) – Salle des Fêtes > CONFERENCE
« Jean Genet et la subversion de la langue de Ronsard. » Par Nathanaël Wadbled (doctorant en philosophie esthétique et politique – Université Paris VIII)
Organisation : Les Accros de la Lecture – tel : 03 86 76 10 97
> Du SAMEDI 10 AVRIL au VENDREDI 18 JUIN / tous les jours sauf dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h
CORBIGNY (58) - Abbaye Culturelle > EXPOSITION
« luttes des années 70 » par le photographe Horace. Série de photos qui ont pour objet les rues ou les usines entre 1968 et 1980. Au même moment Jean Genet prenait fait et cause pour les Blacks-Panthers, s’engageait aux côtés des palestiniens et militait aussi en France avec Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, notamment contre le racisme.
Le photographe Horace prend ses premières photographies vers 1963 en fréquentant les concerts et clubs de jazz pour les magazines Actuel, Jazz Hot ou Jazz Magazine. Il habite actuellement dans le Morvan.
Organisation : PNR Morvan – tel : 03 86 78 79 00 / Abbaye Culturelle – tel : 03 86 20 22 78
> DIMANCHE 11 AVRIL / 16h00
OUROUX EN MORVAN (58) - Salle des Fêtes > CINEMA
« Le Sphinx » de Thierry Knauff / « Genet à Chatila » de Richard Dindo
Rencontre avec Alexandra Bourse pour présentation de la vie et de l’œuvre de Jean Genet
Organisation : Mairie d’Ouroux en Morvan en partenariat avec Sceni Qua Non – tel : 03 86 78 21 02
> SAMEDI 8 MAI / 18h00
ANOST (71) – Cinéma > CINEMA & LECTURE
«La parole entre les murs»
Lecture-Conférence par Jean Pierre Renault / 18h00 / Genet et le Cinéma impossible
Cinéma / « Entretiens avec Jean Genet » avec et réalisé avec Antoine Bourseiller (1980 – 52 min) / « Un Chant d’amour » de Jean Genet ( 1950 – 25 min) / « Jean Genet à Chatila » de Richard Dindo (1999 – 8 min)
Organisation : Association Anost-Cinéma – tel : 03 86 82 76 08
> DIMANCHE 9 MAI / 14h00
ANOST(71) – Cinéma > CINEMA ET PRISON
« La Parole entre les murs »
« Trou de Mémoire » de Jean Michel Perez (2007 – 55 min) / « Fugues Carcérales » de Janusz Mrozowski (2003 – 44 min) / « Ne me libérez pas je m’en charge » de Fabienne Godet (2008 – 1h55 min)
Organisation : Association Anost-Cinéma – tel : 03 86 82 76 08
> DU 13 et 15 MAI
ALLIGNY EN MORVAN (58) – Salle des Fêtes > CONFERENCE
« Jean Genet et la subversion de la langue de Ronsard. » Par Nathanaël Wadbled (doctorant en philosophie esthétique et politique – Université Paris VIII)
Organisation : Les Accros de la Lecture – tel : 03 86 76 10 97
> Du SAMEDI 10 AVRIL au VENDREDI 18 JUIN / tous les jours sauf dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h
CORBIGNY (58) - Abbaye Culturelle > EXPOSITION
« luttes des années 70 » par le photographe Horace. Série de photos qui ont pour objet les rues ou les usines entre 1968 et 1980. Au même moment Jean Genet prenait fait et cause pour les Blacks-Panthers, s’engageait aux côtés des palestiniens et militait aussi en France avec Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, notamment contre le racisme.
Le photographe Horace prend ses premières photographies vers 1963 en fréquentant les concerts et clubs de jazz pour les magazines Actuel, Jazz Hot ou Jazz Magazine. Il habite actuellement dans le Morvan.
Organisation : PNR Morvan – tel : 03 86 78 79 00 / Abbaye Culturelle – tel : 03 86 20 22 78
> DIMANCHE 11 AVRIL / 16h00
OUROUX EN MORVAN (58) - Salle des Fêtes > CINEMA
« Le Sphinx » de Thierry Knauff / « Genet à Chatila » de Richard Dindo
Rencontre avec Alexandra Bourse pour présentation de la vie et de l’œuvre de Jean Genet
Organisation : Mairie d’Ouroux en Morvan en partenariat avec Sceni Qua Non – tel : 03 86 78 21 02
> SAMEDI 8 MAI / 18h00
ANOST (71) – Cinéma > CINEMA & LECTURE
«La parole entre les murs»
Lecture-Conférence par Jean Pierre Renault / 18h00 / Genet et le Cinéma impossible
Cinéma / « Entretiens avec Jean Genet » avec et réalisé avec Antoine Bourseiller (1980 – 52 min) / « Un Chant d’amour » de Jean Genet ( 1950 – 25 min) / « Jean Genet à Chatila » de Richard Dindo (1999 – 8 min)
Organisation : Association Anost-Cinéma – tel : 03 86 82 76 08
> DIMANCHE 9 MAI / 14h00
ANOST(71) – Cinéma > CINEMA ET PRISON
« La Parole entre les murs »
« Trou de Mémoire » de Jean Michel Perez (2007 – 55 min) / « Fugues Carcérales » de Janusz Mrozowski (2003 – 44 min) / « Ne me libérez pas je m’en charge » de Fabienne Godet (2008 – 1h55 min)
Organisation : Association Anost-Cinéma – tel : 03 86 82 76 08
> DU 13 et 15 MAI
BRASSY (58) - festival de Brassy > SPECTACLE-CLOWNE
"Journal d'une voleuse" par Adèll Nodé-Langlois
Variation pour une clowne et un musicien
Organisation : PNR Morvan – tel : 03 86 78 79 00 / Association Clin d’œil – tel : 03 86 23 23 33
>VENDREDI 14 MAI / 18h30
VEZELAY (89) – Maison Jules Roy > RENCONTRE DEBAT
Dialogue avec Albert Dichy (directeur de l’IMEC) et Jean Pierre Renault (écrivain) sur les séjours et les voyages de Jean Genet et sur son enfance à Alligny en Morvan
Organisation : Maison Jules Roy – tel : 03 86 33 35 01
> DU 17 au 24 MAI
AVALLON (89) - Les Abattoirs > EXPOSITION-INTERVENTIONS
Collectif NüKö Sa
Pour cet événement autour de Jean Genet et en écho à son œuvre, Nu Köza investit la belle salle des abattoirs d’Avallon et réunit ici plasticiens et écrivains pour des interventions artistiques originales … de l’écriture à la lecture, en passant par la performance et le concert.
Présence d'une sélection d'ouvrages autour de Jean Genet, travail en direction du livre tout au long de la semaine d'exposition, en collaboration avec les éditions du Murmure.
- vendredi 21 mai à 2Oh3O
George Thiéry et Chloë- Malbranche : intervention plastique et poétique -
Stéphan Castang : vidéo création et échanges croisés entre les textes politiques de Jean Genet et ceux de Pasolini avec Jean-Luc Bourdon et Karine Amiot et Aurélie Girardin
Concert "Les Cordes absentes" (electro jazz)
- samedi 22 mai à 2Oh3O
Bruno Lemoine : installation.
Concert lecture : texte de Jean-Luc Bourdon avec Karine Amiot, Les Fiancés, corps inquiets des épousailles et musique Les Cordes absentes
Improvisation sonore : Big Mik vs Startclash + performance : Georges Thiéry, Max Tobbias + autres invités
Organisation : Ville d’Avallon – Galerie Nükö Sa, tel : 06 84 59 83 39
> 31 JUILLET – 1ER AOUT
SAULIEU (21) fête du livre > EXPOSITION
Portrait de Jean Genet par Frédéric Beauvais
« Un café à Tanger », photographies de l’architecte Christelle Lecoeur – lieux fréquentés par Jean Genet dans les années 50 à Tanger.
Organisation : Office Municipal de la Culture – tel : 03 80 64 38 53
> DIMANCHE 1er AOUT – 18h00
SAULIEU (21) cinéma l’Etoile > CINEMA
HARVEY MILK de Gus VAN SANT
avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch.
(drame – 2007 - 2h07 min)
Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
Débat sur l'homosexualité par l'association LGBT de Dijon (sous réserve) et collation.
> MADEMOISELLE de Tony RICHARDSON
(drame – 1966 – 1h40 min)
Un des fondateurs du Free Cinema, qui tourne Mademoiselle, d’après un scénario de Jean Genet et de Marguerite Duras, avec Jeanne Moreau
Mademoiselle, institutrice névrosée d'un petit village de Corrèze, profite de la venue estivale d'ouvriers italiens pour céder à ses fantasmes : elle allume des incendies, empoisonne le bétail… Pour les habitants, Manou, un bûcheron saisonnier italien doublé d'un séducteur irrésistible, apparaît comme le coupable idéal. Mademoiselle s'offre alors au bûcheron, avant de le dénoncer pour viol.
Organisation : Association Etoile Cinéma – tel : 03 80 64 32 11
> DIMANCHE 22 AOUT
ALLIGNY EN MORVAN (58) > LECTURE PROMENADE
Collectif Nü Köza, lecture par Jean Luc Bourdon
> Comme si je n’arrivais pas à voir toute la figure humaine / Texte écrit par Jean Luc Bourdon et Jean Pierre Renault avec Jean Genet
Lu par Jean Luc Bourdon / Avec la plasticienne API qui travaille sur matière végétale
11h30 : Apéritif et grand déjeuner solidaire (apporter à boire et à manger afin de partager un bon moment de convivialité autour de Jean Genet).
Rencontre avec collectif Nü Köza, les artistes et le gens du village, découverte des lieux.
15h00 : procession musicale et littéraire / interventions plastiques sur un sentier Genet.
Organisation : Ville d’Alligny en Morvan et Galerie NüKö Sa – 06 84 59 83 39
"Journal d'une voleuse" par Adèll Nodé-Langlois
Variation pour une clowne et un musicien
Organisation : PNR Morvan – tel : 03 86 78 79 00 / Association Clin d’œil – tel : 03 86 23 23 33
>VENDREDI 14 MAI / 18h30
VEZELAY (89) – Maison Jules Roy > RENCONTRE DEBAT
Dialogue avec Albert Dichy (directeur de l’IMEC) et Jean Pierre Renault (écrivain) sur les séjours et les voyages de Jean Genet et sur son enfance à Alligny en Morvan
Organisation : Maison Jules Roy – tel : 03 86 33 35 01
> DU 17 au 24 MAI
AVALLON (89) - Les Abattoirs > EXPOSITION-INTERVENTIONS
Collectif NüKö Sa
Pour cet événement autour de Jean Genet et en écho à son œuvre, Nu Köza investit la belle salle des abattoirs d’Avallon et réunit ici plasticiens et écrivains pour des interventions artistiques originales … de l’écriture à la lecture, en passant par la performance et le concert.
Présence d'une sélection d'ouvrages autour de Jean Genet, travail en direction du livre tout au long de la semaine d'exposition, en collaboration avec les éditions du Murmure.
- vendredi 21 mai à 2Oh3O
George Thiéry et Chloë- Malbranche : intervention plastique et poétique -
Stéphan Castang : vidéo création et échanges croisés entre les textes politiques de Jean Genet et ceux de Pasolini avec Jean-Luc Bourdon et Karine Amiot et Aurélie Girardin
Concert "Les Cordes absentes" (electro jazz)
- samedi 22 mai à 2Oh3O
Bruno Lemoine : installation.
Concert lecture : texte de Jean-Luc Bourdon avec Karine Amiot, Les Fiancés, corps inquiets des épousailles et musique Les Cordes absentes
Improvisation sonore : Big Mik vs Startclash + performance : Georges Thiéry, Max Tobbias + autres invités
Organisation : Ville d’Avallon – Galerie Nükö Sa, tel : 06 84 59 83 39
> 31 JUILLET – 1ER AOUT
SAULIEU (21) fête du livre > EXPOSITION
Portrait de Jean Genet par Frédéric Beauvais
« Un café à Tanger », photographies de l’architecte Christelle Lecoeur – lieux fréquentés par Jean Genet dans les années 50 à Tanger.
Organisation : Office Municipal de la Culture – tel : 03 80 64 38 53
> DIMANCHE 1er AOUT – 18h00
SAULIEU (21) cinéma l’Etoile > CINEMA
HARVEY MILK de Gus VAN SANT
avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch.
(drame – 2007 - 2h07 min)
Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
Débat sur l'homosexualité par l'association LGBT de Dijon (sous réserve) et collation.
> MADEMOISELLE de Tony RICHARDSON
(drame – 1966 – 1h40 min)
Un des fondateurs du Free Cinema, qui tourne Mademoiselle, d’après un scénario de Jean Genet et de Marguerite Duras, avec Jeanne Moreau
Mademoiselle, institutrice névrosée d'un petit village de Corrèze, profite de la venue estivale d'ouvriers italiens pour céder à ses fantasmes : elle allume des incendies, empoisonne le bétail… Pour les habitants, Manou, un bûcheron saisonnier italien doublé d'un séducteur irrésistible, apparaît comme le coupable idéal. Mademoiselle s'offre alors au bûcheron, avant de le dénoncer pour viol.
Organisation : Association Etoile Cinéma – tel : 03 80 64 32 11
> DIMANCHE 22 AOUT
ALLIGNY EN MORVAN (58) > LECTURE PROMENADE
Collectif Nü Köza, lecture par Jean Luc Bourdon
> Comme si je n’arrivais pas à voir toute la figure humaine / Texte écrit par Jean Luc Bourdon et Jean Pierre Renault avec Jean Genet
Lu par Jean Luc Bourdon / Avec la plasticienne API qui travaille sur matière végétale
11h30 : Apéritif et grand déjeuner solidaire (apporter à boire et à manger afin de partager un bon moment de convivialité autour de Jean Genet).
Rencontre avec collectif Nü Köza, les artistes et le gens du village, découverte des lieux.
15h00 : procession musicale et littéraire / interventions plastiques sur un sentier Genet.
Organisation : Ville d’Alligny en Morvan et Galerie NüKö Sa – 06 84 59 83 39
Organisation : Agence Culturelle, Parc naturel Régional du Morvan / Les différents acteurs culturels du Morvan / les différentes communes du territoire accueillant cette programmation.
www.parcdumorvan.org
Facebook : Agence Culturelle PNR Morvan
http://genetmorvan2010.blogspot.com/
PORTRAIT
Sa présence me donnait la sensation d’un feu glacé. Ses gestes étaient aussi pleins, aussi calculés, aussi précis que ses phrases. Le passage de l’action à l’immobilité se faisait chez lui de manière si insensible et si leste que l’une et l’autre se superposent encore aujourd’hui, dans mon souvenir. Je revois sa main légèrement levée – la gitane instable entre l’index et le majeur, et sa fumée flottante sur ses longs ongles jaunes - , je la vois planer sans bouger ou à peine, puis, sans nervosité aucune, porter la cigarette à sa bouche et, au choix, regagner son état d’apesanteur ou atterrir sur un genou et dormir dessus comme de la mousse sur une pierre. Il y avait dans sa posture un tel mélange d’autorité et de passivité, de lymphatisme et de fermeté, qu’il en devenait impossible de se reposer en le regardant. Tout était si maîtrisé, si lent d’un côté, si rapide de l’autre. Jamais un coup d’envoi, jamais un coup de frein. Mais, toujours, l’œil en alerte, prêt à tirer. Les mouvements de Genet mimaient le mouvement du temps qui s’entasse au lieu de passer. Il en résultait une sorte d’air enfermé et pourri qui évoquait, en effet, le mariage d’une mort et d’une rose. Ses deux fleurs préférées.
L’ombre, sur le visage, toute l’ombre était concentrée au même endroit : sous les arcades sourcilières. De la cavité des ses paupières à ses yeux sans cils, ou presque, il n’y avait pas de rupture, rien que l’infirme bordure des deux petites mares de bleu. Un bleu infiltré de blanc et de bronze. Très fort et très direct, son regard venait de si loin, qu’il était pour ainsi dire sans surface. Intraitable. Chaud et froid. Bon et méchant. Libre de tout, y compris de tourner le dos à quelqu’un qui le regardait en face. Genet avait dans le regard la même capacité de lenteur – d’hésitation appuyée – que lorsqu’il parlait. Ce n’était jamais le signe d’une défaillance, c’était son coté fauve, il faisait le tout du champ avant de bondir. C’était aussi son amour du théâtre, le plaisir de jouer de la curiosité ou de la crainte qu’il suscitait . Les temps morts l’amusaient. Mais pas seulement. Le silence était, pour lui, un moyen de pression et de création. Il redoublait de pouvoir et de présence quand il se taisait. Durant ces moments-là, ses yeux prenaient le relais de sa voix, braquaient l’interlocuteur ou un point fixe dans l’espace, et tenaient la phrase comme on tient ou prolonge un son au piano. Quant à sa tristesse, il avait beau la dissimuler, la convertir en gravité aussi neutre que possible, elle affleurait quand même, jusque dans son infaillible malice. Le mélange des deux était sans contexte le clou de son regard.
Sa voix n’avait pas de couleurs, ou plutôt n’en avait qu’une. Le son était court, électrique, métallique. C’était une voix sans coffre. Elle n’en était pas moins envoûtante. Je l’entends encore, moitié gamine, moitié sorcière, avec ce crissement dû au frottement de l’enfant contre le monstre. Il articulait et ponctuait beaucoup, martelait les syllabes, présentait la phrase toute entière comme un diktat assorti d’une revanche amusée. Rien de ce qu’il disait – ni les fulgurances ni les énormités – n’était le fruit du hasard ou de l’inadvertance. Il éreintait l’absurde au même titre que la réalité. Ou alors, pour que l’absurde ait un sens à ses yeux, fallait-il qu’il soit le fruit d’un piège, d’une farce, d’un coup monté ; par lui de préférence. L’impensable le laissait froid. Il usait de la parole et du silence avec la même maîtrise, se servait des deux pour se faire entendre. Il montait des sketches. De redoutables mélanges d’ironie et de précisions, de calme et de culot. La vitesse de sa pensée ne l’enivrait pas, il savourait, sans broncher, la sidération de son interlocuteur. Il le tenait, le commandait. Et lui, qui haïssait les ordres, s’obligeait, pour donner les siens, à une solitude sans faille, impénétrable, toute puissante. Il était, en un sens, l’anti-terroriste de nos jours. Il ne prenait pas Dieu à témoin, il le prenait pour ennemi, se battait contre lui, se mesurait à lieu, rêvait de le regarder mourir. Car, avant d’être des hommes, ses pires ennemis – les blancs, les riches, les gardiens de la société – n’étaient ils pas d’abord, à ses yeux moqueurs, la détestable progéniture de Dieu le père ? Ceux qui jamais ne connaîtraient la tragédie enviable, la honte muée en orgueil du bâtard ? Omniprésent dans son œuvre, le catholicisme en est le motif central, celui hors duquel la toile s’effondrerait. Ses habits, ses rites, ses anges et ses archanges, ses cloches, ses encensoirs, ses tabernacles, ses Jésus … Genet a dévalisé l’Eglise et ses ornements pour commettre son parricide ; pour créer et chanter un nouveau dieu sur les cendres du premier : l’amant assassin, le Christ orphelin, le condamné à mort au front couronné « d’épines du rosier ».
L’ombre, sur le visage, toute l’ombre était concentrée au même endroit : sous les arcades sourcilières. De la cavité des ses paupières à ses yeux sans cils, ou presque, il n’y avait pas de rupture, rien que l’infirme bordure des deux petites mares de bleu. Un bleu infiltré de blanc et de bronze. Très fort et très direct, son regard venait de si loin, qu’il était pour ainsi dire sans surface. Intraitable. Chaud et froid. Bon et méchant. Libre de tout, y compris de tourner le dos à quelqu’un qui le regardait en face. Genet avait dans le regard la même capacité de lenteur – d’hésitation appuyée – que lorsqu’il parlait. Ce n’était jamais le signe d’une défaillance, c’était son coté fauve, il faisait le tout du champ avant de bondir. C’était aussi son amour du théâtre, le plaisir de jouer de la curiosité ou de la crainte qu’il suscitait . Les temps morts l’amusaient. Mais pas seulement. Le silence était, pour lui, un moyen de pression et de création. Il redoublait de pouvoir et de présence quand il se taisait. Durant ces moments-là, ses yeux prenaient le relais de sa voix, braquaient l’interlocuteur ou un point fixe dans l’espace, et tenaient la phrase comme on tient ou prolonge un son au piano. Quant à sa tristesse, il avait beau la dissimuler, la convertir en gravité aussi neutre que possible, elle affleurait quand même, jusque dans son infaillible malice. Le mélange des deux était sans contexte le clou de son regard.
Sa voix n’avait pas de couleurs, ou plutôt n’en avait qu’une. Le son était court, électrique, métallique. C’était une voix sans coffre. Elle n’en était pas moins envoûtante. Je l’entends encore, moitié gamine, moitié sorcière, avec ce crissement dû au frottement de l’enfant contre le monstre. Il articulait et ponctuait beaucoup, martelait les syllabes, présentait la phrase toute entière comme un diktat assorti d’une revanche amusée. Rien de ce qu’il disait – ni les fulgurances ni les énormités – n’était le fruit du hasard ou de l’inadvertance. Il éreintait l’absurde au même titre que la réalité. Ou alors, pour que l’absurde ait un sens à ses yeux, fallait-il qu’il soit le fruit d’un piège, d’une farce, d’un coup monté ; par lui de préférence. L’impensable le laissait froid. Il usait de la parole et du silence avec la même maîtrise, se servait des deux pour se faire entendre. Il montait des sketches. De redoutables mélanges d’ironie et de précisions, de calme et de culot. La vitesse de sa pensée ne l’enivrait pas, il savourait, sans broncher, la sidération de son interlocuteur. Il le tenait, le commandait. Et lui, qui haïssait les ordres, s’obligeait, pour donner les siens, à une solitude sans faille, impénétrable, toute puissante. Il était, en un sens, l’anti-terroriste de nos jours. Il ne prenait pas Dieu à témoin, il le prenait pour ennemi, se battait contre lui, se mesurait à lieu, rêvait de le regarder mourir. Car, avant d’être des hommes, ses pires ennemis – les blancs, les riches, les gardiens de la société – n’étaient ils pas d’abord, à ses yeux moqueurs, la détestable progéniture de Dieu le père ? Ceux qui jamais ne connaîtraient la tragédie enviable, la honte muée en orgueil du bâtard ? Omniprésent dans son œuvre, le catholicisme en est le motif central, celui hors duquel la toile s’effondrerait. Ses habits, ses rites, ses anges et ses archanges, ses cloches, ses encensoirs, ses tabernacles, ses Jésus … Genet a dévalisé l’Eglise et ses ornements pour commettre son parricide ; pour créer et chanter un nouveau dieu sur les cendres du premier : l’amant assassin, le Christ orphelin, le condamné à mort au front couronné « d’épines du rosier ».
EXTRAIT > LE CRIME DE JEAN GENET / de Dominique EDDE / Seuil, Collection Réflexion / mars2007
ENTRETIENS & EXTRAITS
ECRIRE/ « (…) J’ai su très vite, dès l’âge de quatorze, quinze ans à peu près, que je ne pourrais être que vagabond ou voleur, un mauvais voleur, bien sûr, mais enfin voleur. Ma seule réussite dans le monde social était, aurait pu être de cet ordre, si vous voulez : contrôleur d’autobus ou peut-être aide-boucher, ou quelque chose comme ça. Et comme cette sorte de réussite me faisait horreur, je crois que je me suis entraîné très jeune à avoir des émotions telles qu’elles ne pourraient me mener que vers l’écriture. Si écrire veut dire éprouver des émotions ou des sentiments si forts que toute votre vie sera dessinée par eux, s’ils sont si forts que seule leur description, leur évocation ou leur analyse pourra réellement vous en rendre compte, alors oui, c’est à Mettray, et à quinze ans, que j’ai commencé d’écrire. Ecrire, c’est peut-être ce qui vous reste quand on est chassé du domaine de la parole donnée. (…)»
Entretiens avec Antoine Bourseiller, 1981
OMBRE ET LUMIERE/ « (…) Je ne vois pas pourquoi je me passerais sous silence, je suis encore celui qui me connaît le mieux. Le plus important, ce qui était le plus important pour moi, je l’ai mis dans mes livres. Pas parce que je parle à la première personne : le ‘je’, dans ce cas-là, n’est pas autre chose qu’un personnage un peu magnifié.
Je suis plus proche de ce que j’ai écrit parce que, vraiment, je l’ai écrit en prison, et j’étais persuadé que je ne sortirais pas de prison.
Pourquoi j’aimais retourner en prison, je vais essayer de vous donner une explication, qui vaut ce qu’elle vaut, je ne sais pas. J’ai l’impression que vers la trentaine, j’avais, en quelque sorte, épuisé le charme érotique des prisons, des prisons pour hommes bien sûr, et si j’ai toujours aimé l’ombre, même gosse, je l’ai aimée peut-être jusqu’à aller en prison. Je ne veux pas dire que j’ai commis les vols pour aller en prison, bien sûr, je les ai commis pour bouffer. Mais enfin ça me conduisait peut-être intuitivement vers l’ombre, vers la prison.
(…) J’ai aimé la Grèce pour une autre raison encore que je vais vous dire. C’était, et c’est le seul pays au monde où le peuple a pu vénérer, honorer ses dieux et se foutre d’eux. Ce que le peuple grec a fait l’égard de l’Olympe, jamais les Juifs n’auraient osé et n’oseraient le faire encore pour Yahvé, aucun Chrétien n’oserait le faire pour le Crucifié, aucun Musulman pour Allah. Les Grecs ont pu se moquer à la fois d’eux mêmes et de moquer de leurs dieux. Je trouve cela épatant (…). »
Entretiens avec Antoine Bourseiller / 1981
QUATRE HEURES A CHATILA / « (…) Une photographie a deux dimensions, l’écran du téléviseur aussi, ni l’un ni l’autre ne peuvent être parcourus (…). La photographie ne saisit pas les mouches ni l’odeur blanche et épaisse de la mort. Elle ne dit pas non plus les sauts qu’il faut faire quand on va d’un cadavre à l’autre. Si l’on regarde attentivement un mort, il se passe un phénomène curieux : l’absence de vie dans ce corps équivaut à une absence totale du corps ou plutôt à son recul ininterrompu. Même si on s’en approche, croit-on, on le touchera jamais. Cela si on le contemple. Mais un geste fait en sa direction, qu’on se baisse près de lui, qu’on déplace un bras, un doigt, il est soudain très présent, presque amical (…). »
(…) Le choix que l’on fait d’une communauté privilégiée, en dehors de la naissance alors que l’appartenance à ce peuple est native, ce choix s’opère par la grâce d’une adhésion non raisonnée, non que la justice n’y ait sa part, mais cette justice et toute la défense de cette communauté se font en vertu d’un attrait sentimental, peut être même sensible, sensuel ; je suis français, mais entièrement, sans jugement, je défends les palestiniens. Ils ont le droit pour eux puisque je les aime. Mais les aimerais-je si l’injustice n’en faisait pas un peuple vagabond ? (…)
« Quatre heures à Chatila » / 1982
Autant, plutôt par jeu que conviction, j’avais répondu à l’invitation de passer quelques jours avec les Palestiniens, j’y resterai près de deux ans et, chaque nuit, allongé, presque mort, attendant que la gélule de Nembutal m’endormit, je gardais les yeux ouverts, l’esprit clair, pas étonné, pas effrayé, mais certainement amusé d’être ici où, d’un côté comme de l’autre du fleuve, des hommes et des femmes étaient aux aguets, depuis longtemps, alors pourquoi pas moi ?
Jean Genet ‘Un captif amoureux’ (extrait)
Jean Genet ‘Un captif amoureux’ (extrait)
INFORMATIONS PRATIQUES / PARTENAIRES
L’événement « Jean GENET 2010 » sur le territoire du Morvan est initié et coordonné par l’Agence Culturelle du Parc naturel Régional du Morvan. Ce programme n’est pas exhaustif, une réactualisation sera disponible avant l’été 2010.
Chaque lieu est autonome dans l’organisation de sa programmation, veuillez vous reporter aux coordonnées de ces lieux.
D’autres programmation peuvent être organisées. Si vous (élus d’une commune, associations, programmateur d’une salle de spectacle) êtes intéressés par un spectacle, une pièce de théâtre ou une lecture vous pouvez nous joindre aux différentes coordonnées citées ci-dessous :
L’équipe de l’Agence culturelle :
Catherine Boskowitz
Directrice
Tel : 03 86 78 79 40
Email : catherine.boskowitz@parcdumorvan.org
Emmanuel Dumont
Chargé de mission – communication et animation de réseau
Tel : 03 86 78 79 25
Email : emmanuel.dumont@parcdumorvan.org
Sylvie Guilbert
Chargée de l’action culturelle
Tel : 03 86 78 79 09
Email : sylvie.guilbert@parcdumorvan.org
Joelle Guillaume
Gestion et suivi du programme Leader
Tel : 03 86 78 79 29
Email : joelle.guillaume@parcdumorvan.org
Philippe Hoeltzel
Chargé de mission patrimoine
Téléphone : 03 86 78 79 13
E-mail : philippe.hoeltzel@parcdumorvan.org
Gaïd Pitrou
Chargée de mission écomusée
Téléphone : 03 86 78 79 48
E-mail : gaid.pitrou@parcdumorvan.org
Liste des partenaires de l'événement Jean Genet, 2010 en Morvan :
Abbaye Corbigny / Anost-cinéma / Association Etoile cinéma / Bibliothèque d’Autun / Bibliothèque d’Avallon / Bibliothèque de Lormes / Centre Régional du Livre / Clin d’oeil / Coalition Cyborg / Commune d’Alligny-en-Morvan / Commune d’Ouroux-en-Morvan / Consortium Dijon / Festival de la Chanson Française de Lormes / Festival des petits plaisirs / Les Accrocs de la lecture d’Alligny en Morvan / Maison des enfants de l’Assistance Publique et des Nourrices / Maison du Patrimoine Oral / Maison Jules Roy / Office de la culture de Saulieu / Théâtre Dijon Bourgogne / théâtr’Eprouvette / Université des bistrots / Université Paris 8 / Vents du Morvan / Ville d’Avallon / IMEC( Institut Mémoires des Editions Contemporaines)
Abbaye Corbigny / Anost-cinéma / Association Etoile cinéma / Bibliothèque d’Autun / Bibliothèque d’Avallon / Bibliothèque de Lormes / Centre Régional du Livre / Clin d’oeil / Coalition Cyborg / Commune d’Alligny-en-Morvan / Commune d’Ouroux-en-Morvan / Consortium Dijon / Festival de la Chanson Française de Lormes / Festival des petits plaisirs / Les Accrocs de la lecture d’Alligny en Morvan / Maison des enfants de l’Assistance Publique et des Nourrices / Maison du Patrimoine Oral / Maison Jules Roy / Office de la culture de Saulieu / Théâtre Dijon Bourgogne / théâtr’Eprouvette / Université des bistrots / Université Paris 8 / Vents du Morvan / Ville d’Avallon / IMEC( Institut Mémoires des Editions Contemporaines)
Remerciements à toutes les communes qui accueillent ces manifestations :
Saint-Brisson, Semelay, Avallon, Brassy, Luzy, Château-Chinon, Glux-en-Glenne, Alligny-en-Morvan, Corbigny, Ouroux-en-Morvan, Anost, Vezelay, Saulieu, Quarré-les-Tombes, Lormes, Alluy ...
Enfin le magazine Vents du Morvan dans son numéro d’automne va réaliser un dossier Genet. Ce dossier est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent participer.
ATELIER > THEATRE AVEC LES SCOLAIRES / L'ENFANCE ABANDONNEE
> l’ENFANCE ABANDONNEE, par la Compagnie la Tribu d’Essence
A partir du dernier trimestre 2010
A partir du dernier trimestre 2010
Travail dirigé par Saturnin Barré et Virginie Soum, en collaboration avec un auteur de théâtre et une école élémentaire du Morvan.
Pour un territoire où la forte présence de l’assistance publique côtoie historiquement celle des « n ourrices du Morvan », la problématique de « l’enfance abandonnée » paraît être constitutive d’identité. Le centenaire de la naissance de Jean Genêt nous rappelle à ce questionnement existentiel et nous demande d’interroger le territoire qui l’a vu naître.
Que peut être « l’enfance » livrée à l’improbabilité de la rencontre avec des familles autres que celle originelle, « abandonnée » à elle-même, dans sa plus profonde solitude ? Interroger les jeunes habitants du Morvan d’aujourd’hui en croisant les regards entre des jeunes placés dans des familles d’accueil et des enfants d’une école élémentaire de village.
Et travailler à provoquer la formulation. A l’aide du théâtre qui, d’improvisé, deviendrait écrit. Dans un premier temps improvisé par les enfants sous la direction de deux metteurs en scène. Ecrit dans un second temps par un auteur qui assiste et se nourrit du travail théâtral. Sur le dernier trimestre 2010, il s'agit de parvenir à un objet théâtral interrogeant « L’enfance abandonnée » et qui sera porté à la scène par des enfants.
Organisation et renseignements : La Tribu d'Essence / Ecole des Lavaults / Quarré Les Tombes (89)
tel : 09 64 01 47 68 / contact@latribudessence.fr
La Tribu d’Essence, compagnie théâtrale domiciliée en région Bourgogne, se consacre à la mise en scène de textes d’auteurs contemporains de jeunesse (Philippe Dorin, Joëlle Rouland, Fabrice Melquiot…). Elle dirige également des stages d’éveil théâtral pour les enfants, orientés vers l’exploration d’auteurs jeune public à l’univers singulier.
La Tribu d’Essence, compagnie théâtrale domiciliée en région Bourgogne, se consacre à la mise en scène de textes d’auteurs contemporains de jeunesse (Philippe Dorin, Joëlle Rouland, Fabrice Melquiot…). Elle dirige également des stages d’éveil théâtral pour les enfants, orientés vers l’exploration d’auteurs jeune public à l’univers singulier.
COLLOQUE > 2, 3 et 4 DECEMBRE 2010 / SAINT BRISSON (58)
> LIRE JEAN GENET :
devoir entendre les voies de l’abjection. Délinquance et homoérotisme
devoir entendre les voies de l’abjection. Délinquance et homoérotisme
Il s’agirait d’interroger les enjeux d’une lecture contemporaine de l’œuvre de Jean Genet, dans une double perspective linguistique et politique. D’un coté, l’écriture de l’abjection, en particulier d’un certain l’homoérotisme, utilise et réinvestit la langue française académique et canonique, afin de faire entendre la voix de ceux dont la représentation est normalement exclue de la grande culture autant que de l’organisation sociale. La lecture de Jean Genet participe donc au travail d’écoute et de prise en compte des vies exclues et rendues socialement et
culturellement invisibles et inaudibles. Elle est l’occasion d’un questionnement sur les normes de reconnaissance et de représentation des identités délinquantes.
En ce double sens, l’œuvre de Jean Genet pose la question très actuelle des conditions d’existence des vies non reconnues. Sa lecture s’inscrit dans la continuité de l’exigence posée par Michel Foucault, avec qui Jean Genet participa à la lutte contre le système carcéral disciplinaire, selon laquelle il faut écouter les voix de ceux dont la parole est inaudible. Jean Genet propose une inscription de ces voix qui peuvent êtres alors entendus. En ce sens, la lecture de son œuvre n’est pas sans intérêt pour une théorie et une politique des minorités qui, dans le sillage de la théorie queer, s’intéresse à la subversion de l’usage normal de la langue elle-même en la forçant à dire ce qu’elle ne dit pas dans son usage normal (Judith Butler). La lecture de Jean Genet, qui a écrit pour sortir de prison, peut ainsi être l’exemple d’une stratégie de sortie de ce qu’Eve Segdwik a appelé le placard.
Dans cette perspective, il s’agira dans ce colloque de s’interroger sur les stratégies par lesquelles Jean Genet représente la délinquance et un certain homoérotisme perçu comme délinquance, sur la manière dont il force la culture à entendre les voix des exclus et sur la (re)lecture actuelle de cette œuvre.
Lieu : Maison du Parc du Morvan / Auditorium / Saint Brisson (58)
Organisation : Agence Culturelle du Parc du Morvan / Université Paris 8è / Coalition Cyborg (Nathanaël Wadbled et Lucile Haute) / nathanael_3009@yahoo.fr
EXPO / OCTOBRE 2010 / Olivier MOSSET / SAULIEU (21)
> OLIVIER MOSSET, carte blanche sur le thème des mouvements noirs aux USA dans les années 60
[coproduite par Le Consortium Centre d’Art Contemporain de Dijon / Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France / Ville de Saulieu]
Olivier Mosset est un artiste suisse, internationalement reconnu, qui vit et travaille à Tucson en Arizona. A Saulieu il a réalisé le « Cercle Rouge » et l’ « Etoile » du cinéma, et a déjà présenté une « vitrine-expo » en 2009 en hommage à Alain Dister.
Olivier Mosset est un artiste suisse, internationalement reconnu, qui vit et travaille à Tucson en Arizona. A Saulieu il a réalisé le « Cercle Rouge » et l’ « Etoile » du cinéma, et a déjà présenté une « vitrine-expo » en 2009 en hommage à Alain Dister.
Lieu : Vitrine de l’Espace Pompon / 3 place du Docteur Roclore - Saulieu
Organisation : Office Municipal de la Culture - Tel : 03 80 64 38 53
ATELIER > DIMANCHE 19 SEPTEMBRE / SLAM AVEC BAMS / ANOST (71)
> Restitution des Ateliers Slam avec la chanteuse BAMS, qui se sont déroulés à Anost du 13 au 17 septembre 2010.
Organisation d'une session publique dans le cadre de la manifestation des Musiques de la Langue.
Lieu : Maison du Patrimoine Oral
tel : 03 85 82 77 00 / marion.mpo@gmail.com
ATELIER > DU 13 AU 17 SEPT 2010 / ECRITURE AVEC BAMS / ANOST (71)
> Stage d’écriture SLAM avec BAMS / En écho à Jean Genet
En écho à des écrits de Jean Genet la chanteuse BAMS propose à une dizaine de participants d’écrire des textes à slamer.
Atelier d’écriture SLAM sur une semaine
Nombre de participants: 12
Age des Participants : de 15 à 77 ans.
Ancienne championne de France d’athlétisme, comédienne, journaliste et licenciée en mathématiques, Bams ne ressemble à personne et distille sa prose avec force sans jamais rentrer dans les clichés du rap. Sur scène elle mélange les genres musicaux, les platines côtoient l’accordéon et la flûte, elle brouillent les pistes et surprend. Femme d’une beauté rare, les premiers mots de son spectacle sont pourtant : « Me fous d’être jolie, fais chier d’être une fille ». Elle est noire et surtout pas black « parce que les blancs ne sont pas plus white que moi, un Blanc qui écrit bien, on ne lui dit pas qu’il est intelligent mais que c’est un auteur. J’ai l’impression que dès qu’on est noir, qu’on fait du rap, qu’on écrit des phrases avec sujet, verbe, complément, en disant autre chose que "Je suis de la cité", tout d’un coup, on est intelligent. Pour éviter ça, j’ai rajouté pleins de conneries. »
paroles-et-musiques.net
En écho à des écrits de Jean Genet la chanteuse BAMS propose à une dizaine de participants d’écrire des textes à slamer.
Atelier d’écriture SLAM sur une semaine
Nombre de participants: 12
Age des Participants : de 15 à 77 ans.
Ancienne championne de France d’athlétisme, comédienne, journaliste et licenciée en mathématiques, Bams ne ressemble à personne et distille sa prose avec force sans jamais rentrer dans les clichés du rap. Sur scène elle mélange les genres musicaux, les platines côtoient l’accordéon et la flûte, elle brouillent les pistes et surprend. Femme d’une beauté rare, les premiers mots de son spectacle sont pourtant : « Me fous d’être jolie, fais chier d’être une fille ». Elle est noire et surtout pas black « parce que les blancs ne sont pas plus white que moi, un Blanc qui écrit bien, on ne lui dit pas qu’il est intelligent mais que c’est un auteur. J’ai l’impression que dès qu’on est noir, qu’on fait du rap, qu’on écrit des phrases avec sujet, verbe, complément, en disant autre chose que "Je suis de la cité", tout d’un coup, on est intelligent. Pour éviter ça, j’ai rajouté pleins de conneries. »
paroles-et-musiques.net
Organisation et inscriptions : Agence Culturelle du Parc du Morvan et Maison du Patrimoine Oral
tel : 03 85 82 77 00 / marion.mpo@gmail.com
SPECTACLE > 18 / 19 SEPT 2010 / L'NANO N'OST PAS D'LAI / ANOST (71)
> L’NANO N’OST PAS D’LAI ! (1)
par Jean LEGER (vielle et chant) et Pierre LEGER (textes, contes et chants)
SPECTACLE :
Quelle langue parle Jean Genet, enfant d’Alligny-en-Morvan de 1911 à 1924, alors que la grande majorité de la population parle « patois », alors que la langue bourguignonne imprègne nécessairement, quotidiennement, jusque dans la cour de l’école, l’enfant qu’il fût ?
Quelle langue parle le Nano en haut du pré aux vaches ? En quelle langue parle votre enfance, abandonnée, jetée par-dessus la haie ? Dès 12 ans Genet s’éloigne de toutes musiques maternelles et nourricières. Jean Genet ne parle pas « patois ». Jean Genet parle français ! A la messe il excelle à prononcer le latin. En cachette il apprend même l’anglais. Jean Genet est né à Paris le 19 décembre 1910 et mort à Paris le 15 avril 1986 ! Fidélité profonde de l’être. Jean Genet parle français ! Alors, à l’inverse du chemin, à contrelangue, mais toujours par fidélité de l’être, i vons beiller lai pairole au Nano (2).
(1) Jean n’est pas d’ici ! (2) nous allons donner la parole à Jeannot
SPECTACLE :
Quelle langue parle Jean Genet, enfant d’Alligny-en-Morvan de 1911 à 1924, alors que la grande majorité de la population parle « patois », alors que la langue bourguignonne imprègne nécessairement, quotidiennement, jusque dans la cour de l’école, l’enfant qu’il fût ?
Quelle langue parle le Nano en haut du pré aux vaches ? En quelle langue parle votre enfance, abandonnée, jetée par-dessus la haie ? Dès 12 ans Genet s’éloigne de toutes musiques maternelles et nourricières. Jean Genet ne parle pas « patois ». Jean Genet parle français ! A la messe il excelle à prononcer le latin. En cachette il apprend même l’anglais. Jean Genet est né à Paris le 19 décembre 1910 et mort à Paris le 15 avril 1986 ! Fidélité profonde de l’être. Jean Genet parle français ! Alors, à l’inverse du chemin, à contrelangue, mais toujours par fidélité de l’être, i vons beiller lai pairole au Nano (2).
(1) Jean n’est pas d’ici ! (2) nous allons donner la parole à Jeannot
> LE VIEIL ENFANT
par Philippe Dodet et Jean-Pierre Renault
PERFORMANCE PAROLES-ECRITES-IMAGES
Première esquisse d’un film en cours de travail lors d’une résidence d’écriture d’un film interactif à la MPO et dans le Morvan, restitué en direct, avec extraits du film, paroles lues en direct, et textes inédits sur Genet.
Nous raconterons et montrerons en les croisant, l’enfance d’un pupille à Alligny-en-Morvan jusqu’à 13 ans et demi, et les retours du vieil homme écrivain célèbre mais effacé, dans les quinze dernières années de sa vie, où il disparaît du monde sur la pointe des pieds et voyage en Grèce, en Palestine, au Maroc, en « captif amoureux »…
par Philippe Dodet et Jean-Pierre Renault
PERFORMANCE PAROLES-ECRITES-IMAGES
Première esquisse d’un film en cours de travail lors d’une résidence d’écriture d’un film interactif à la MPO et dans le Morvan, restitué en direct, avec extraits du film, paroles lues en direct, et textes inédits sur Genet.
Nous raconterons et montrerons en les croisant, l’enfance d’un pupille à Alligny-en-Morvan jusqu’à 13 ans et demi, et les retours du vieil homme écrivain célèbre mais effacé, dans les quinze dernières années de sa vie, où il disparaît du monde sur la pointe des pieds et voyage en Grèce, en Palestine, au Maroc, en « captif amoureux »…
Ces spectacles sont proposés pendant les MUSIQUES DE LA LANGUE qui se déroulent tous les ans dans le cadre des Journées du Patrimoine.
LIEU : Maison du Patrimoine Oral
Organisation : Maison du Patrimoine Oral - tel : 03 85 82 77 00 / mpo.bg@orange.fr
Libellés :
Théâtre / Spectacle
LECTURE > TOUTE L'ANNEE 2010 / TEXTES DE JEAN GENET
LE 9 mars à la bibliothèque de Lormes à 20H
Le 10 mars à la bibliothèque de Saint-Eloi à 20H
> L’AUTRE
Lecture de textes de Jean Genet
Le 10 mars à la bibliothèque de Saint-Eloi à 20H
> L’AUTRE
Lecture de textes de Jean Genet
Trois comédiens lisent et interprètent des textes de Jean Genet.
Le fil de la lecture est La figure de l’autre dans l’œuvre de Genet. En introduction à la lecture, les comédiens présentent la vie de Jean Genet et son œuvre.
Le fil de la lecture est La figure de l’autre dans l’œuvre de Genet. En introduction à la lecture, les comédiens présentent la vie de Jean Genet et son œuvre.
Extrait des Paravents (Théâtre)
Poèmes extraits du recueil du Condamné à Mort (Poésie)
Extrait du funambule (Récit poétique)
Extrait de textes tirés de l’Ennemi Déclaré (Interview)
Extrait de Quatre heures à Chatila (Texte poétique)
Extrait du Captif amoureux (Roman)
Trois comédiens :
Philippe Chateau : travaille depuis 1991 comme comédien au théâtre, après avoir interprété plusieurs rôles dans le répertoire classique de Sophocle à Shakespeare, il se tourne vers le théâtre contemporain et la poésie contemporaine : Queneau et Camus. Il interprète aussi plusieurs rôles dans le théâtre de Jean Genet.
Nantene Traoré : travaille depuis 1994 comme comédienne dans le théâtre principalement sur des textes d’auteurs contemporains comme Didier Georges Gabily, Heiner Müller, Bernard Marie Koltès, Jean Luc Nancy, Koffi Kwaholé. En 2006, elle fait une exception et interprète Bérénice de Jean Racine. Elle travaille aussi beaucoup à l’étranger et connaît bien l’œuvre de Jean Genet.
Marcel Mankita : comédien depuis 1992, formé au Congo Brazzaville, il interprète plusieurs grands rôles issus du théâtre d’auteurs contemporains congolais. En France depuis 1997, il fait carrière au théâtre et est remarqué dans une adaptation d’un roman d’Ahmadou Kourouma . il écrit et interprète aussi des one man show . Il prête aussi sa voix pour plusieurs enregistrements de textes de Genet.
Durée de la lecture : 1h
Si vous êtes intéressés par une lecture, vous pouvez joindre :
Agence Culturelle du Parc du Morvan au 03 86 78 79 40.
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Des lectures sont pour l'instant prévues à Lormes et Autun.
Pour en connaître la date et l'heure veuillez vous renseigner :
direction-bib-autun@orange.fr
Bibliothèque de Lormes - 03 86 22 85 47
bibliotheque.lormes@wanadoo.fr
mardi 26 janvier 2010
LECTURE > DIMANCHE 22 AOUT 2010 / ALLIGNY EN MORVAN (58)
> Comme si je n’arrivais pas à voir toute la figure humaine
Texte écrit par Jean Luc Bourdon et Jean Pierre Renault « avec Jean Genet ».
Texte écrit par Jean Luc Bourdon et Jean Pierre Renault « avec Jean Genet ».
> 11h30 : Apéritif et grand déjeuner solidaire (apporter à boire et à manger afin de partager un bon moment de convivialité autour de Jean Genet).
Rencontre avec collectif Nü Köza, les artistes et le gens du village, découverte des lieux.
> 15h00 : procession musicale et littéraire
interventions plastiques sur un sentier Genet / Lectures : Jean-Luc Bourdon
Installations : Api, Mafaspiel, Max de G, Georges Thiéry, Céline Rondot
Musique : Big Mik + invités.
Extrait.
JEAN : Je n’ai aucune image de toi. Ton visage de vieil homme aux cheveux blancs est confondu avec l’image de ton visage d’enfant. Autour de toi l’absence absolue du voyageur. J’ai dans les mains, Jean, le livre que tu as lu enfant dans la bibliothèque d’école de ton petit village, la couverture rouge rappelle le prix municipal de gymnastique, le titre : LES GRANDS VOYAGEURS CONTEMPORAINS. De ce livre tu as rêvé toute ton enfance, tu t’es raconté d’irracontables histoires que tu dissémineras, plus grand, dans tes livres, et tu quitteras adolescent ton village d’enfance, pour fuguer par le premier train vers le Sud, vers l’Afrique, vers l’Orient où le vieil enfant ne cessera de repartir. Ton destin de voyageur éternel était déjà écrit dès l’origine, jusqu’après la fin là à Larache au Maroc, où tes pieds regardent l’Orient, ta tête repose au bord de l’Atlantique, avec l’Europe oubliée à ta gauche, et l’Afrique noire à droite à perte de vue au-delà du désert, le ciel est très bleu, je n’ai aucune image de toi, seulement l’obsession de ton nom, pourquoi ? Là où tu te tiens droit je te parle, là où seul ton nom reste écrit et résonne, nom jaune d’une fleur, nom sans nom de père, nom d’une plante empoisonnante, par quel curieux hasard le genêt pousse à foison dans ce pays du Morvan où tu fus exilé, pupille, sans destination ni origine, toi l’enfant au nom seul, l’homme sans image, fait de petits signes noirs, où manque un signe, l’accent circonflexe ^, ce chapeau con, signe hésitant fortuit, juste ce petit mot noir, les lettres définitives écrites à la main sur la pierre stèlaire où deux fois se nomme ton nom, avec toute la magnifique langue perdue, et dans ce nom une seul absence ce trou où je te parle.
JEAN : Je n’ai aucune image de toi. Ton visage de vieil homme aux cheveux blancs est confondu avec l’image de ton visage d’enfant. Autour de toi l’absence absolue du voyageur. J’ai dans les mains, Jean, le livre que tu as lu enfant dans la bibliothèque d’école de ton petit village, la couverture rouge rappelle le prix municipal de gymnastique, le titre : LES GRANDS VOYAGEURS CONTEMPORAINS. De ce livre tu as rêvé toute ton enfance, tu t’es raconté d’irracontables histoires que tu dissémineras, plus grand, dans tes livres, et tu quitteras adolescent ton village d’enfance, pour fuguer par le premier train vers le Sud, vers l’Afrique, vers l’Orient où le vieil enfant ne cessera de repartir. Ton destin de voyageur éternel était déjà écrit dès l’origine, jusqu’après la fin là à Larache au Maroc, où tes pieds regardent l’Orient, ta tête repose au bord de l’Atlantique, avec l’Europe oubliée à ta gauche, et l’Afrique noire à droite à perte de vue au-delà du désert, le ciel est très bleu, je n’ai aucune image de toi, seulement l’obsession de ton nom, pourquoi ? Là où tu te tiens droit je te parle, là où seul ton nom reste écrit et résonne, nom jaune d’une fleur, nom sans nom de père, nom d’une plante empoisonnante, par quel curieux hasard le genêt pousse à foison dans ce pays du Morvan où tu fus exilé, pupille, sans destination ni origine, toi l’enfant au nom seul, l’homme sans image, fait de petits signes noirs, où manque un signe, l’accent circonflexe ^, ce chapeau con, signe hésitant fortuit, juste ce petit mot noir, les lettres définitives écrites à la main sur la pierre stèlaire où deux fois se nomme ton nom, avec toute la magnifique langue perdue, et dans ce nom une seul absence ce trou où je te parle.
LIEU : Rendez vous à la Salle des Fêtes de Alligny en Morvan (Nièvre) à partir de 11h30
Organisation : Commune d'Alligny en Morvan / Nükö Za Collectif
tel : 06 84 59 83 39 / info@nukoza.com
lundi 25 janvier 2010
CINEMA / DIMANCHE 1er AOUT / SAULIEU (21) / 18h00
> HARVEY MILK de Gus VAN SANT
avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch.
(drame – 2007 - 2h07 min)
Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch.
(drame – 2007 - 2h07 min)
Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
> Débat sur l'homosexualité par l'association LGBT de Dijon (sous réserve) et collation.
> MADEMOISELLE de Tony RICHARDSON
(drame – 1966 – 1h40 min)
Mademoiselle, institutrice névrosée d'un petit village de Corrèze, profite de la venue estivale d'ouvriers italiens pour céder à ses fantasmes : elle allume des incendies, empoisonne le bétail… Pour les habitants, Manou, un bûcheron saisonnier italien doublé d'un séducteur irrésistible, apparaît comme le coupable idéal. Mademoiselle s'offre alors au bûcheron, avant de le dénoncer pour viol.
(drame – 1966 – 1h40 min)
Mademoiselle, institutrice névrosée d'un petit village de Corrèze, profite de la venue estivale d'ouvriers italiens pour céder à ses fantasmes : elle allume des incendies, empoisonne le bétail… Pour les habitants, Manou, un bûcheron saisonnier italien doublé d'un séducteur irrésistible, apparaît comme le coupable idéal. Mademoiselle s'offre alors au bûcheron, avant de le dénoncer pour viol.
Tel : 03 80 64 32 12
EXPO > 31 JUILLET au 1er AOUT / TERRITOIRES DE JEAN GENET / SAULIEU (21)
> Atelier d’écriture animé par Alexis GARANDEAU
Prenant appui sur la thématique du territoire ou de la frontière, cet atelier d’écriture, fonctionnant parallèlement à la fête du livre, sur deux jours, s’installera dans l’espace public : atelier nomade sur les places, dans les rues, lavoir, faubourgs, cimetière, promenade ou lieux en rapport avec le déplacement : chambre d’hôtel, salle d’attente de la gare …
Restitution du travail de l’atelier d’écriture de la bibliothèque, animé toute l’année par Chantal Biwer, sur des textes de Genet.
> Portraits de Genet
Exposition de peinture de l'artiste Frédéric BEAUVAIS
> Un café à Tanger
Exposition // photographies de l’architecte Christelle LECOEUR
Sur la ville de Tanger : les lieux fréquentés par Jean Genet, les cafés, la place du Petit Soco, fragments d’architecture, traces des années 50 qui s’évanouissent…
Lieu : Fête du Livre / « Saulieu au cœur des livres »
Organisation : Office Municipal de la Culture de Saulieu
Tel : 03 80 64 38 53 - cyrilbrule@hotmail.com
jeudi 21 janvier 2010
EXPO > DU 17 au 24 MAI / COLLECTIF NU KOZA / AVALLON (89)
VERNISSAGE le LUNDI 17 MAI // 18H30
> Collectif Nü Köza
Pour cet événement autour de Jean Genet et en écho à son œuvre, Nu Köza investit la belle Salle des Abattoirs d’Avallon et réunit ici plasticiens et écrivains pour des interventions artistiques originales … de l’écriture à la lecture, en passant par la performance et le concert.
Interventions plastiques et poétiques :
Vendredi 21 mai à 2Oh3O
George Thiéry et Chloë- Malbranche : intervention plastique et poétique -
Stéphan Castang : vidéo création et échanges croisés entre les textes politiques de Jean Genet et ceux de Pasolini avec Jean-Luc Bourdon et Karine Amiot et Aurélie Girardin
Concert "Les Cordes absentes" (electro jazz)
Samedi 22 mai à 2Oh3O
Bruno Lemoine : installation.
Concert lecture : texte de Jean-Luc Bourdon avec Karine Amiot, Les Fiancés, corps inquiets des épousailles et musique Les Cordes absentes
Improvisation sonore : Big Mik vs Startclash + performance : Georges Thiéry, Max Tobbias + autres invités
Pour cet événement autour de Jean Genet et en écho à son œuvre, Nu Köza investit la belle Salle des Abattoirs d’Avallon et réunit ici plasticiens et écrivains pour des interventions artistiques originales … de l’écriture à la lecture, en passant par la performance et le concert.
Interventions plastiques et poétiques :
Vendredi 21 mai à 2Oh3O
George Thiéry et Chloë- Malbranche : intervention plastique et poétique -
Stéphan Castang : vidéo création et échanges croisés entre les textes politiques de Jean Genet et ceux de Pasolini avec Jean-Luc Bourdon et Karine Amiot et Aurélie Girardin
Concert "Les Cordes absentes" (electro jazz)
Samedi 22 mai à 2Oh3O
Bruno Lemoine : installation.
Concert lecture : texte de Jean-Luc Bourdon avec Karine Amiot, Les Fiancés, corps inquiets des épousailles et musique Les Cordes absentes
Improvisation sonore : Big Mik vs Startclash + performance : Georges Thiéry, Max Tobbias + autres invités
Présence d'une sélection d'ouvrages autour de Jean Genet, travail en direction du livre tout au long de la semaine d'exposition, en collaboration avec les éditions du Murmure.
La boutique et galerie associative NÜ KÖZA de Dijon met en valeur le travail des artistes, sans intermédiaire, ainsi une mutualisation des moyens techniques et des compétences spécifiques de chaque artiste, une entraide, un échange et un partage.
Lieu : Salle des Abattoirs - 66 rue de Lyon / AVALLON
tél : 06 84 59 83 39
Organisation : Ville d'Avallon et Collectif Nü Köza
tél : 06 84 59 83 39
Organisation : Ville d'Avallon et Collectif Nü Köza
CONFERENCE > VEND. 14 MAI 2010 / JEAN GENET EN MORVAN / VEZELAY (89) / 18h30
Dialogue entre Albert Dichy et Jean-Pierre Renault sur les séjours et voyages de Jean Genet en Morvan et sur son enfance de pupille à Alligny-en-Morvan.
Avec :
Lecture d’extraits de la précieuse biographie d’Albert DICHY sur Jean Genet et de la biographie-fiction « Une enfance abandonnée » de Jean-Pierre Renault.
Extraits de la fausse conférence comique : « JE NAIS SANS BLANC », (Genet semblant) à l’occasion du centenaire de la NAISSANce de l’écrivain.
Albert Dichy est directeur littéraire à l’IMEC où se trouve le fonds Genet.
Jean-Pierre Renault est écrivain et auteur de deux livres sur Jean Genet.
Lieu : Maison Jules Roy / VEZELAY
tél : 03 86 33 35 01
Avec :
Lecture d’extraits de la précieuse biographie d’Albert DICHY sur Jean Genet et de la biographie-fiction « Une enfance abandonnée » de Jean-Pierre Renault.
Extraits de la fausse conférence comique : « JE NAIS SANS BLANC », (Genet semblant) à l’occasion du centenaire de la NAISSANce de l’écrivain.
Albert Dichy est directeur littéraire à l’IMEC où se trouve le fonds Genet.
Jean-Pierre Renault est écrivain et auteur de deux livres sur Jean Genet.
Lieu : Maison Jules Roy / VEZELAY
tél : 03 86 33 35 01
SPECTACLE > DU 13 au 15 MAI 2010 / JOURNAL D'UNE VOLEUSE / BRASSY (58)
> Journal d’une voleuse // Variation sur Genet pour une clowne et un musicien
Par la Compagnie Pochéros // avec Adell Nollé-Langlois et Mayeul Noisiel
L’univers de Genet, à l’opposé du lisse et du conventionnel, résonne dans mon travail de clown.
Il s’agit bien de trouver la liberté, et pour cela de questionner les limites, nos limites.
En prison,Genet choisit d’«écrire pour faire tomber les murs ».
Le clown, silhouette naïve et dérangeante, s‘avance vers nous et l’on entend la voix de Genet dans ce refus des conventions, ce questionnement de la norme.
Au milieu de la pire noirceur, se trouve la Poésie, l’Ange.
Nous allons travailler sur des extraits du "Miracle de la rose".
Je ne peux pas dire, aujourd'hui, à quel point, j'utiliserais le texte réel, ou si je devrais les "interpréter" pour que ce soit vivant dans la bouche du clown, mais ce sera notre point de départ.
Le travail de clown m’aide à chercher le chemin de l’innocence brute, de la naïveté cruelle.
Etre en contact direct, physique, avec les situations, les objets.
Et surtout en contact immédiat avec le public, pas de quatrième mur, pas de mur du tout, juste une clowne étonnée d’être sur scène, regardée par tous ces gens, alors qu’elle est la moins intelligente de tous, la plus maladroite….
Difficulté d’exister et Légèreté.
Tout en même temps.
L’ombre et la lumière.
Dans l’instant présent, en laissant de la place au vide, et à l’émerveillement.
Une présence vulnérable, en miroir de notre humanité.
Adèll Nodé-Langlois.Comédienne-clowne.
Mayeul LOISEL travaille en tant que musicien avec différents groupes de musique et compagnies de Théâtre (de salle ou de rue). Ses instruments sont le Violon, la voix, le Sampler (Loop Station), le clavier (Midi) et les Percussions. Il se passionne pour la musique Tsigane qui traverse les frontières et mélange les gens et les genres. De l’Inde à L’Egypte, de la Turquie à La Roumanie, de l’Allemagne à L’Espagne. Sa musique est faite d’influence Traditionnelle, Classique et Jazz. Elle prend tout son sens et sa sensibilité au travers des ses compositions personnelles (L’EPICERIE) qu’il met au service du théâtre visuel (THEATRE DES HORTENSIAS), du clown, de la jonglerie (L’AIR DE RIEN).
Lieu : Le Bourg / Festival de Brassy / BRASSY
tel : 03 86 22 23 33
Organisation : Agence Culturelle Parc du Morvan / Association Clin d'Oeil
tel : 03 86 22 23 33 / clindoeil.brassy@free.fr
Libellés :
Théâtre / Spectacle
CINEMA > DIM. 9 MAI 2010 / LA PAROLE ENTRE LES MURS / ANOST (71) / 14H00
> cinéma et prison / des réalisateurs présentent leur travail.
TROU DE MEMOIRE de Jean Michel PEREZ
France / 2007 / 55 min
Expérience cinématographique coproduite par Lieux Fictifs et l'INA, réalisée dans le cadre des Ateliers de Formation et d'Expression Audiovisuelle au Centre Pénitentiaire de Marseille.
L'archive, lorsqu'elle est convoquée, se lit, se comprend, se vit toujours au présent, c'est une injonction à déterminer notre place. Certains ferment les yeux, d'autres s'indignent, résignés, et quelques-uns tentent d'être acteurs du monde, de penser qu'il peut être différent. L'histoire devient alors, vivante, un élément à écrire l'histoire des hommes mais en premier chef, sa propre histoire.
FUGUES CARCERALES de Janusz Mrozowski
France-Pologne / 2003 / 44 min
Dans quatre prisons polonaises, directeurs, éducateurs, gardiens et détenus ont imaginé ensemble une prison de rêve. Leur regard, volontiers ironique, à la fois sur la prison et sur eux-mêmes, donne le ton à ce film, dont ils sont coauteurs et acteurs. Et sous une apparente drôlerie, ils posent de vraies questions sur l'enfermement.
NE ME LIBEREZ PAS JE M’EN CHARGE de Fabienne GODET
France / Documentaire / 2008 / 1h55 min
Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour a toujours préféré la fuite à la prison, l'aventure à la soumission, la liberté à la loi. En l'espace de 30 ans, il aura passé 27 ans en prison - dont 17 en cellule d'isolement - et sera parvenu à s'en échapper à cinq reprises avant d'obtenir une libération conditionnelle.
TROU DE MEMOIRE de Jean Michel PEREZ
France / 2007 / 55 min
Expérience cinématographique coproduite par Lieux Fictifs et l'INA, réalisée dans le cadre des Ateliers de Formation et d'Expression Audiovisuelle au Centre Pénitentiaire de Marseille.
L'archive, lorsqu'elle est convoquée, se lit, se comprend, se vit toujours au présent, c'est une injonction à déterminer notre place. Certains ferment les yeux, d'autres s'indignent, résignés, et quelques-uns tentent d'être acteurs du monde, de penser qu'il peut être différent. L'histoire devient alors, vivante, un élément à écrire l'histoire des hommes mais en premier chef, sa propre histoire.
FUGUES CARCERALES de Janusz Mrozowski
France-Pologne / 2003 / 44 min
Dans quatre prisons polonaises, directeurs, éducateurs, gardiens et détenus ont imaginé ensemble une prison de rêve. Leur regard, volontiers ironique, à la fois sur la prison et sur eux-mêmes, donne le ton à ce film, dont ils sont coauteurs et acteurs. Et sous une apparente drôlerie, ils posent de vraies questions sur l'enfermement.
NE ME LIBEREZ PAS JE M’EN CHARGE de Fabienne GODET
France / Documentaire / 2008 / 1h55 min
Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour a toujours préféré la fuite à la prison, l'aventure à la soumission, la liberté à la loi. En l'espace de 30 ans, il aura passé 27 ans en prison - dont 17 en cellule d'isolement - et sera parvenu à s'en échapper à cinq reprises avant d'obtenir une libération conditionnelle.
Lieu : Salle de cinéma / ANOST
tel 03 85 82 76 08
Organisation : Association Anost-Cinéma en partenariat avec la Maison du Patrimoine Oral
tél : 03 85 82 76 08 / anost.cinema@gmail.com
CINEMA / SAM 8 MAI 2010 / LA PAROLE ENTRE LES MURS / ANOST (71) / 18H00
> Lecture - Conférence
par Jean-Pierre Renault // 18 heures // Genet et le cinéma impossible
Lecture d’extraits de scénarios de films de Jean Genet racontant ses rapports difficiles entre littérature et cinéma. Projection de fragments du film « Mademoiselle » mis en rapport avec le scénario « Les rêves interdits », qu’il écrivit à Moux et à Autun, et qui se passe dans un petit village français qui ressemble étrangement à Alligny-en-Morvan. Ces lectures se présenteront sous la forme d’une fausse conférence drôle, sur « Je nais sans blanc » ou comment célébrer la naissance d’un enfant mal né…
> Diffusion des films suivants,
« Entretiens de Jean Genet » avec et réalisé par Antoine Bourseiller (été 1980 - 52 min)
« Un Chant d’Amour », réalisé par Jean Genet (1950 - 25 min et sorti en 1975 )
Avec une création musicale de Quentin Gallemard
Moyen métrage de Jean Genet, muet, en noir et blanc, décrit une relation triangulaire. Confinés dans leur cellule respective, deux prisonniers (un jeune homme, un quadragénaire) entrent en contact. Une minuscule cavité traverse le mur qui les sépare. A l’aide d’une paille, d’une cigarette, ils font l’amour. Un gardien s’immisce dans leur intimité.
En préambule, une introduction sur le film sera effectuée par Françoise Zamour, Département Histoire et Théorie des Arts Ecole Normale Supérieure Paris
« Jean Genet à Chatila » de Richard Dindo (1999 - 98 mn )
Le film présente une forme limite entre le documentaire et la fiction. La "fiction" c'est le travail du texte, l'imaginaire mis en branle par les mots. Le documentaire ce sont les lieux, les personnages réels que Dindo va chercher, lançant comme une éclaireuse sensible en avant de sa caméra, Mounia Raoui, la jeune femme que nous suivons tout au long de notre voyage.
Avec Mounia Raoui, Leila Shahid, Jean-François Stévenin
Lieu : Salle de cinéma / ANOST
tel 03 85 82 76 08
Organisation : Association Anost-Cinéma en partenariat avec la Maison du Patrimoine Oral
tél : 03 85 82 76 08 / anost.cinema@gmail.com
CINEMA > DIM 11 AVRIL 2010 / OUROUX EN MORVAN (58) / 16H00
> LE SPHINX de Thierry KNAUFF
(France / 1986 / 12 min)
Sur des images d'un parc à Bruxelles en été, on entend des fragments du texte de Jean Genet, « Quatre heures à Chatila ». Par ce contraste simple et violent entre ce qui est vu et ce qui est dit, le film est une tentative d’arrêt, de halte dans l’information dont l’abondance neutralise l’horreur.
(1986 Strasbourg « Passages » Prix spécial du jury / 1987 Lille « Festival du film court » Prix spécial du jury / 1987 Clermont-Ferrand « Festival du court métrage »)
> GENET A CHATILA de Richard DINDO
(Suisse, 1999, 98 min)
Avec Mounia RAOUI / Leïla SHAHID / Jean-François STEVENIN
Le film présente une forme limite entre le documentaire et la fiction. La "fiction" c'est le travail du texte, l'imaginaire mis en branle par les mots. Le documentaire ce sont les lieux, les personnages réels que Dindo va chercher, lançant comme une éclaireuse sensible en avant de sa caméra, Mounia Raoui, la jeune femme que nous suivons tout au long de notre voyage.
> RENCONTRE : A la suite de cette projection, Alexandra Bourse, Normalienne, orginaire de Gouloux et professeur de littérature à l'Université PARIS 8è présentera la vie et l'oeuvre de Jean Genet. Elle sera accompagnée de Fadel Kanje, habitant d’Ouroux en Morvan, d’origine Palestinienne.
Lieu : Salle des Fêtes / OUROUX EN MORVAN
tél : 03 86 78 20 11
Organisation : Commune d'Ouroux en Morvan en collaboration avec Sceni Qua Non (Festival du film court d'Ouroux en Morvan)
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